Cet animal, possède un odorat et une ouïe si développés, qu’une odeur ou un bruit peuvent soudainement interrompre ou modifier sa course . Il délimite son territoire en produisant une urine qui sent très fort et est un remarquable coureur. Il peut même atteindre les 64km/h.
Le coyote, est plus élancé et plus petit que le loup, le coyote mâle pèse de 9 à 23 kg et mesure de 1,2 à 1,5 m, queue comprise (d’une longueur de 30 à 40 cm). Il mesure de 58 à 66 cm de hauteur à l’épaule. La femelle atteint ordinairement les quatre cinquièmes de la taille du mâle.
Le coyote a de larges oreilles pointues et dressées, un museau effilé et le nez noir. Les yeux jaunes, légèrement en amande, avec des pupilles noires et rondes, ceci donnent au coyote cet air rusé qui le caractérise.
Le pied, plus allongé que celui d’un chien de même taille, compte quatre doigts dont les griffes ne sont pas rétractiles. Les pieds de devant ont un pouce rudimentaire, réduit à une griffe haut placée sur le côté interne. Les griffes ne servent ni à l’attaque, ni à la défense. Elles sont émoussées à cause du contact continuel avec le sol et ne laissent pas d’empreintes profondes.
Les signes et sons, c’est ce qui caractérise le mieux le coyote. C’est son jappement et son hurlement, qui sont une suite d’aboiements sur un ton aigu et perçant. Le coyote peut aussi glapir, grogner, gémir et crier. Habituellement silencieux le jour, il peut se faire entendre à n’importe quel moment depuis le coucher jusqu’au lever du soleil mais particulièrement au crépuscule et à l’aube.
S’il y a plusieurs coyotes dans le même voisinage, le hurlement de l’un d’eux déclenche infailliblement celui des autres, ce qui donne lieu à un concert saisissant. Deux coyotes qui hurlent à l’unisson peuvent donner l’impression d’un chœur de 12 voix ou plus.
En outre, le cri du coyote peut sembler venir de plus loin que le lieu où se trouve l’animal. L’hiver, dans de bonnes conditions d’enneigement, les coyotes peuvent tuer eux-mêmes de grands ongulés (mammifères à sabots) comme les cerfs, qui se multiplient lorsqu’il n’y a pas de loups. Et lorsque l’hiver est rigoureux, les populations de cerfs, devenues trop nombreuses, manquent de nourriture. Certains animaux meurent de faim et les coyotes peuvent s’en repaître. On ne lui reconnaît que deux faiblesses : il dort profondément, et il regarde en arrière lorsqu’il s’enfuit. Le coyote dort d’un sommeil assez profond pour que l’on puisse s’approcher de lui; le problème, c’est de le faire sans bruit, car il dort souvent dans les fourrés. Le coyote est d’abord un carnassier, mais il mange à peu près n’importe quoi. Les lapins et les lièvres ainsi que les petits rongeurs constituent son régime alimentaire de base.
La charogne provenant du bétail et d’autres sources est également importante, surtout l’hiver. Au printemps et à l’été, les coyotes chassent couramment les faons des cerfs. Toutefois, dans certaines conditions d’enneigement, ils peuvent chasser les cerfs adultes et d’autres grands ongulés. Ils s’attaquent aux moutons domestiques lorsqu’ils peuvent en trouver, de même qu’aux veaux et à la volaille.
L’accouplement a généralement lieu en février et en mars, et la gestation, ou la grossesse, dure de 60 à 63 jours. Le coyote utilise une tanière pour la naissance et les soins des petits. Cette tanière peut être aménagée à la base d’un arbre creux ou dans un trou entre les roches, mais la plupart du temps, il s’agit d’un terrier dans le sol. Le coyote a une préférence pour les rives d’un cours d’eau ou les flancs d’une gorge et il choisit d’ordinaire un endroit caché. Souvent, il agrandit un terrier abandonné par une marmotte ou un blaireau. Même s’il cause parfois des problèmes, le coyote a une place qui lui revient dans la faune; de plus en plus de gens, y compris les agriculteurs, se rendent compte de son utilité comme charognard et comme prédateur des rongeurs.